Manifestations de soutien aux détenus de Valencia, Espagne. |
Malgré une ambiance un peu chaude due à la présence policière, la manifestation de soutien aux emprisonnés de valencia a pu se dérouler sans problème. La manifestation est partie à 6h30 du soir de la place de San Augustin et a traversé le centre ville, accompagnée de bombages anticapitalistes ou pour l'anarchie et dénonçant le montage judiciaire et l'emprisonnement des trois squatters. Cette action a été organisée par la CNT et l'Assemblée contre la répression, et plusieurs autobus vinrent de Barcelone, Madrid, ou encore La Corogne. Et justement ces autobus eurent à supporter les contrôles installés aux portes de la ville avec fouilles et intimidations de la part des agents anti-émeutes de la police nationale, qui procédèrent à un contrôle d'identité général. Le bus venant de Barcelone fut suivi pendant tout le voyage par un véhicule des brigades d'information de la police nationale, s'arrêtant même aux station services.
"Manifester la veille du jour des rois ?"
A cette manifestation ont participé près de 2000 personnes incluant les familles des trois emprisonnés, qui se trouvent à l'heure actuelle dans la prison de Picassent. Le parcours dura près de deux heures, et sur le trajet on put voir un grand j'm'en-foutisme de la part de la part des piétonEs qui regardaient depuis les trottoirs. Un homme en costume et cravate reprochait à deux personnes de ne pas lire le tract distribué pendant la manifestation, parce qu'ainsi elles ne pourraient pas savoir que dans cette ville il y a trois jeunes emprisonnés depuis bientôt trois mois. Cette attitude contrastait avec celle d'une autre personne qui affirmait "Vous n'avez pas honte de manifester la veille du jour des Rois Mages, ternissant l'esprit de Noël ? Vous êtes en train de gâcher les fêtes de tous les Valenciens". Une autre personne qui l'accompagnait ajoutait "mais ils sont d'ETA non ?" Faisant fi des réactions autistes du public, la manifestation revint à son point de départ, à la place San Augustin, où on brūla une poupée représentant le Délégué du Gouvernement, Juan Cotino, avec une croix gammée sur sa chemise, puis finalement fut lu un communiqué qui clôtura l'action.
Contra-Infos du 7 janvier.
Le 10 janvier dernier se tenait au Tribunal Provincial de Valence, une audience pour statuer sur le recours en appel contre l'emprisonnement sans inconditionnel des trois personnes arrêtées suite à l'expulsion du Cso Mala Pulagas. La défense a rappelé le peu d'indices qui existaient contre les trois accusés et qu'il n'existait pas de preuve concrète si ce n'est une somme d'informations et d'investigations de la police qui criminalisaient clairement les idées politiques de tout un groupe de personnes et collectifs. Il fut souligné aussi qu'il n'y avait pas de risque de fuite et que tous avaient une adresse connue. La même chambre devra se tenir se prononcer sur l'intention de traiter se cas comme du terrorisme!!!
Contra-Infos du 13 janvier.
Fist, d'après Contra-Infos