Toulouse: Le Kapilotracté a cramé... ouverture houleuse d'un nouveau squat |
Salut à vous,
le Kapilotracté a cramé, lundi 8 févr. aux alentours de 23h, suite à un incident électrique. Pas de blesséEs ni d'intoxiquéEs, mais les toits des espaces d'activités ont été calcinés par des flammes de 3 à 4 mètres de haut, que les pompiers ont mis 30 min. à éteindre... les flammes n'ont pas atteint les espaces d'habitation. Notre zone de gratuité est presque restée intacte, vêtements et brochures seront de nouveau mis à dispo gratos.
Le dimanche 14, nous investissons une nouvelle maison,
avec à peu près la même équipe, et les mêmes principes politiques. Le
jeudi, nous décidons de démurer la porte d'accès au jardin.
Après dénonciation par
des voisins, les flics se ramènent, contrôles d'identités et blabla
pendant deux heures. puis s'en vont. Le lendemain c'est une équipe de 4
gros bras et des 2 propriétaires qui viennent nous dissuader de rester.
Nous affirmons que nous resterons, et demandons qu'une
procédure judiciaire soit engagée. Une heure plus tard, ils rentrent
de force, gazant jusqu'à 6 fois d'affilée chaque résident-e, défonçant
une des
portes d'accès à coups de hache, et lançant des grosses pierres à travers
les fenêtres. Nous les repoussons, aidéEs d'un important soutien. Les
flics arrivent. Le proprio discute cordialement avec les grosses têtes des
RG de Toulouse. Puis les flics se cassent.
Deuxième attaque: même jour, même genre, nous sommes plus virulentEs, eux
aussi. Lacrymogènes et jets de choses. Les flics repassent, cette fois-ci
les gros bras s'en vont en courant.
Depuis, les voitures et camions de police nous font coucou au moins chaque
heure.
Il est clair que nous résisterons quoi qu'il arrive, car les conclusions de cet affrontement auront des conséquences sur les autres squats à venir.
C'est-à-dire que les propriétaires engageront des gros bras au lieu de
lancer
une procédure, afin d'être sūrs, non seulement que "leur" maison soit
vidée vite, et surtout
que les résidentEs soient marquéEs et à force, soient fatiguéEs de
squatter...
mais aussi car c'est un des aspects de la guerre sociale de basse
intensité en cours: la classe dominante face aux pauvres qui ne veulent
pas se soumettre à leurs violences, lois, contrôles, exploitations...
Si vous êtes dans le coin, voici l'adresse:
2, rue Gatien-Arnoult
31000 Toulouse
Pour le nom c'est encore en hésitation, entre Phoënix, Kramagaz, Bastion et plein d'autres.
A bientôt!
c.