Toulouse: Manif pour la réquisition des logements vacants ce samedi 3 septembre 2005 |
Mal logés, nous faisons suivre cet appel de Toulouse. Si toutes les villes de France suivaient l'initiative de Toulouse...
Trois millions de mal logés et sans domicile.*1
Trois millions dans les rues comme disait Raffarin "ce n'est pas la rue qui gouverne"... Quoi que... si les trois millions de par l'hexagone... Il y a urgence d'organiser au niveau national une réponse à la spéculation immobilière qui tue, et au pouvoir qui rafle, expulse, organise l'extrême précarité, est totalement responsable de la mort dans ces 2 incendies où 20 enfants, entre autres, ont trouvé la mort.
Qui sème la misère récolte la colère
Les récents incendies d'hôtel ou d'immeuble à Paris ont emporté des enfants, des femmes, des hommes. En situation régulière ou non sur le territoire, ça n'a aucune importance. Ces personnes sont mortes dans l'attente d'un logement décent.
Ces incendies ont attiré l'attention de tou-te-s sur une situation que nous dénonçons depuis des années. Celle du manque de logements, du mal-logement, des loyers trop chers, de la spéculation immobilière. autant de réalité qui, de fait, vide de sens le droit au logement, et laisse des milliers de personnes dans des situations de vie dangereuses.
Nous nous rassemblerons pour nous recueillir à la mémoire de ces victimes.
Et nous nous rassemblerons pour exiger avec force et colère des pouvoirs publics, la réaction à la hauteur des besoins qui éclatent aujourd'hui en pleine lumière.
Samedi 3 septembre 2005 à 15h30, Toulouse, Rue de Metz devant l'ancienne Préfecture.
Relogement immédiat des personnes en difficulté. Arrêt des démolitions de logements sociaux. Programme massif de construction de logements sociaux. Réquisition des logements vacants.
Nous demandons également à ce qu'une table ronde soit organisée au plus vite entre les pouvoirs publics, les opérateurs du logement social et les associations et collectifs concernés par la question du logement.
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* chiffres officiels de l'Insee mais qui avoue elle même que, pour les Sdf et sans-abri, ils seraient plus nombreux(ses) qu'on ne le pense car ils ne comptabilisent que ceux et celles qui font des demandes de relogement ou qui appellent le Samu social.
Le collectif de l'espoir et ses soutiens