[juin 2006]
C'est juste pour un peu raconter ce qu'il y a eu autour de la fête de la
musique à romans, suite à l'expulsion des 2 tiers de la Maison du Mouton.
Le Maire de la ville lançait la fête en paradant dans les rues avec une
troupe de musique et de supporters, puis en terminant son tour en
inaugurant 2 places rénovées récemment. Après avoir accompagné le cortège
aux cris de "bravo! magnifique! quel maire! et quelle inonvation que de
jouer aux percussions avec des cuters!", les habitantes et amis du Mouton
se sont perdus pour imprimer des tracts. Arrivées pour les distribuer sur
la première inauguration d'une petite place, ils se sont trouvées
insultés
et invités fermement à distribuer des tracts en silence, les forces de
l'ordre grossissant à vue d'oeil autour de la place... Puis sur la grande
inauguration de la grande place, elles ont été repoussés fermement
dans un
coin de la place à partir du moment où, faute de pouvoir crier, ils ont
brandi des feuilles de papier sur lesquelles ont pouvait lire différents
messages, tels que "Le Mouton ne jouera pas, la police a cassé tous ses
instruments". Pendant la fête, les unes et les autres ont oscillé entre
amertume diffusée au gré des rencontres et beuverie plus "communautaire"
dans la rue à côté du Mouton (qui fournissait la fameuse bière bio et
chère du Pilat, vu que la police avait demandé précocement aux épiceries
de nuit de fermer...). Il faut noter aussi 2 interventions autorisées par
des groupes de jeunes tendance "hyppie-reggae-de-17-ans", choqués
d'apprendre le percement de percussions. Petit plaisir avec
l'intervention
faite sur la grande scène, puisque après un essai raté ("il faut demander
au maire" dit une organisatrice), le groupe suivant prend l'initiative
(involontairement dans le dos de l'organisation) et branche le son pour
une intervention où la guitare cassée fait son effet. A la sortie, un
vigile se précipite: "vous avez demandé à qui?" - "au groupe" - "c'était
pas
à eux..." - "oui mais maintenant c'est fait, c'est fait."
A suivre...