samedi dernier une manif un peu plan plan (enfin une manif quoi) contre l'idéologie du contrôle et sa misère se termine place de la mairie par un attroupement bon enfant. A 8H charge des petits soldats de l' Empire dans un nuage de gaz. Bilan: Le centre ville bloqué pendant plusieurs heures, des vapeurs éparses d'émeute, des interpellés, on peut suivre un chemin de sang sur le trottoir... Lundi, ces derniers passent en comparution immédiate: trois d'entre elleux écopent d'un mois de prison ferme pour jets de canettes et impertinence. dans ouest france, on voit trois fois la photo du même et trop seul abris de bus en miettes... le reste passe pour une opération de police propre et cadrée...

Lundi encore, un sans papier kurde est arrêté à la préfecture, alors qu'il y venait de son plein gré pour la paperasse. IL passe mardi au tribunal administatif à 16h. lundi toujours, une maison squattée est murée sans procédure (la 3ème en un mois)... tandis que dans un autre quartier d'autres maisons attendent leur expulsion. (voir communiqué square Arot en lutte).

Mercredi, un autre lieu occupé, la Villa mon broummpf, passe en procès après une plainte de la mairie pour occupation sans droit ni titre... mairie qui leur propose en loucedé de choisir entre être de sales squatteuSes ou des artistes en friche légalisée...

Enfin voilà ça parmi tant d'autres histoire dont on entend pas parler...

Afin de ne pas se laisser abattre nous organisons des petits déjeuners discussions contre les expulsions devant les maisons occupées du square Arot tous les matins à 10 h dans les jours prochains. Ce soir pt'it concert punk contre le contrôle et la répression à l'Ekluserie, 81 rue Alphonse Guérin

Samedi 1er février à 19h nous appelons à la prochaine assemblée d'activité autonome dite Voie lactée à l'Ekluserie. l'occasion de se retrouver tous et toutes pour parler et préparer quelques réponses communes.

A suivre communiqué du square Arot occupé:

Cette ville est dévorée par l'argent, ces maisons resterons indigestes!

Depuis quatre mois, un collectif d'individuEs s'est installé dans des maisons vides du square Arot (quartier Route de Lorient). Ces maisons d'urgence, construites après la guerre, son prétendument gérées par l'Office Public des HLM de la ville de Rennes. Elles sont vouées à la destruction dans le cadre d'un projet immobilier plus rentable, plus propre, et qui n'oublie pas la situation financière difficile des spéculateurs et promoteurs.

Les derniers quartiers populaires où la convivialité existe voient déjà planer l'ombre menaçante des grues. Le bien-être et la communauté qui s'y sont installés au fil des ans ne pèsent rien face aux projets immobiliers mégalomanes et mortifères qui rongent la ville.

L'Office Public des HLM, sous l'autorité de la mairie, peine à maintenir ce pourquoi il a toujours été là: être la façade sociale d'une politique d'urbanisme dans laquelle il n'a aucune initiative. Cette politique, et c'est peu dire, n'a rien de social: hausse des loyers, spéculation immobilière, standardisation à la carte de l'habitat individuel, éradication des lieux de vie non-conformes. Dans le même temps, la liste d'attente de logements sociaux ne dégrossit pas (6500 personnes aux dernières nouvelles). Plus grave: l'OPHLM se donne maintenant un rôle de Père Fouettard vis-à-vis de toute attitude de solidarité concrète; ainsi, une personne du quartier, qui devait obtenir un relogement, s'en est vue dépossédée au profit de quelqu'un qui, contrairement à elle, avait manifestée une attitude hostile à notre égard.

Cette procédure d'expulsion n'est pas isolée: diverses expulsions illégales et musclées ont eu lieu ces derniers mois à différents endroits de Rennes. Cette stratégie vise à créer un climat de tension et imposer la peur. Nous tenons à prévenir ceux qui prétendent nous gérer que l'effet sera exactement inverse:
1) Nous ne resterons pas dehors
2) Nous ne resterons pas tranquilles
3) Nous sommes nombreusEs

11, Square Arot - Rennes bus l.11 - arrêt Kerviller

SQUare Arot en Lutte

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