UNE BANQUE JAPONAISE FAIT LA POLICE


DANS LE 20ème ARRONDISSEMENT DE PARIS

Au 5 rue des Orteaux s'élève un immeuble neuf, quasi-inhabité depuis sa construction datant de plus de cinq années. Là, une femme a décidé d'habiter avec son enfant, scolarisé par ailleurs à l'école du quartier.

La femme et son gosse sont installés dans les lieux depuis plusieurs semaines, quand débarquent un jour des agents de sécurité d'une boīte privée qui filtrent l'entrée de l'immeuble et ne laissent rentrer que les personnes dont le nom est inscrit sur leur cahier.

Depuis, sans même un semblant de respect de la loi, qui est pourtant de son côté, le mystérieux propriétaire, par l'intermédiaire d'un syndic monnayable, accumule les infractions en ordonnant aux privés d'appliquer envers l'occupante des mesures draconiennes pires que celles que l'on retrouve en milieu carcérales dans le quartier des longues peines, le quartier de haute sécurité :

- Contrôles d'identités sur les amis de cette femme (avec annotation de l'heure de passage)

- Interdiction formelle de recevoir qui que ce soit y compris les amis d'école de son fils et quelque soit l'heure.

- Menace de changement des serrures si elle s'absente.

- Interdiction formelle d'amener ses meubles.

- Coupure de courant illégalement opérée par le syndic.

- Refus formel d'entrée à l'EDF.

- Couvre-feu obligatoire à 22 heures sous peine de dormir dehors.

- Rondes à tous les étages fréquentes et intemporaires (jours et nuits).

- etc.

Pour faire respecter l'ORDRE, le mystérieux propriétaire qui s'avère être une Banque japonaise, la SUMITOMO BANKS ignore volontairement l'existence des lois concernant ce genre de situation, des tribunaux, des services de police dont elle s'octroie les " privilèges ) en matière d’expulsion, sūre de son immunité en raison de l'étendue de ses revenus.

Elle décide tout simplement d'utiliser les services de privés, qui sont majoritairement des immigrés qui n'ont pas de choix et qui, acculés (et sous la menace de licenciement sans indemnités) se retrouvent à virer des gamins d'autres exploités, par ceux- là même qui ruinent leur propre pays et qui s'engraissent sur le dos de la Misère qu'ils génèrent au nom des Dieux tous puissants : Capital et Profit.

Nous sommes des prolos; nous ne ferons donc pas l'absurdité d'aller porter plainte chez les mêmes qui journalièrement nous arrêtent et nous expulsent (mais légalement cette fois-ci, après décision de justice). Par contre nous harcèlerons tous les responsables, qui ont permis qu'une telle situation existe.

Tant que cette surveillance rapprochée, similaire à une détention des plus dures psychologiquement, ne sera pas levée et la loi respectée.

De la R.I.V.P, copropriétaire du lieu qui, ailleurs, envoie ses propres vigiles pour déloger des Squatters; à Mr LIBINE, adjoint du Maire du 20ème arrondissement, qui rêve d'un parc H.L.M. pour informaticiens et artistes branchés, et qui s'enferme dans son bureau avec une demandeuse de logement pour éviter que ses camarades la soutiennent; au 5 rue des Orteaux comme partout ailleurs, politiciens et banquiers ne nous donne le choix qu'entre la rue ou la prison.

Agissons collectivement pour reprendre la place qu'ils nous ont volée et dont nous avons plus besoin qu'eux.

NOUS ET TOUS LES AUTRES.


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