Nantes: Une expulsion à l'arrache, une !


Le soir du 21 juin 2006, une douzaine de flics ont expulsé (sans procédure, donc illégalement) un squat tout récent, à Nantes.

La maison était occupée depuis dimanche par une dizaine de personnes.
Elles comptaient passer l'été ici, boire du café à l'ombre du palmier, faire de la mécanique, des pizzas véganes, des projections de films, bref, des tonnes de trucs. Le propriétaire est arrivé plutot énervé, en fin d'après midi, et après moult insultes et menaces, a appelé la police. Une équipe est arrivée, a consciencieusement ignoré nos rappels à la loi (ben oui quand on squatte, on a des droits), a procédé à une rapide enquete de voisinage (sans meme nous adresser la parole) puis a appelé des renforts. Une dizaine de leurs camarades en bleu arrivent, et, sous l'oeil bienveillant du proprio qui nous reprochait d'hypothetiques dégradations, cassent le portail à coup de pieds, et entrent dans le jardin. Après nous avoir demandé s'il fallait venir nous chercher par la peau du cul, l'un d'eux a ramassé une grosse pierre et a commencé a démolir une porte (qui a eu le mérite de tenir 5 bonnes minutes). Les occupant-e-s sont sorti-e-s après un controle d'identité, et une "discussion" stérile avec les keufs d'ou il ressort qu'on est que des feignasses et que si on bossait on serait pas à la rue, non mais. Et en plus on les dégoute.

"Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un flingue, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses..." (Blondin, dans 'Le bon, la brute, et le truand').

anonyme


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