Nantes: "récit subjectif de la journée d'hier à La Poudrière" |
A 13h alors qu'ils étaient en train de s'activer les habitantEs ont vu arriver 5 policierEs et un curé qui leur ont demander de quitter les lieux. Les squatteureuses ont fermement refusé de sortir malgré les différents moyens de pression des policiers...
extrait de la discussion:
un flic - "un incendie ça peut arriver..."
une habitante - "mais, c'est une menace ?"
le même flic - "non ça n'est pas une menace vous n'avez pas de
témoin..."
vers 16h30 les flics reviennent plus nombreux (2 voitures et un van) et surtout mieux équipé : maitres-chiens, flashball, lacrymos en gros tout le matos repressif... Les habitantEs commencent alors à appeller leur rézo de soutien pour qu'il y ait des témoins. Les flics tout-d'abord essayent de forcer la porte d'entrée heureusement bien barricadée "vous sortez où on vous sort ! !". Puis apres avoir réussi à pénétrer dans le jardin ils ont cassé (flics=casseurs ?) deux carreaux un dans la cuisine et un dans le hall afin d'asperger l'interieur de gaz lacrymogène (et/ou de gel au poivre ?). les habitantEs se sont défenduEs en rappelant que ce lieu étant leur domicile et que la police était donc en train de violer la loi. Ils se sont ensuite réfugié dans une pièce saine pour se soigner... Après quelques minutes une dizaine de personnes se retrouvent devant le batiment pour exprimer leur solidarité, quelques média et l'avocat des squatteureuses sont aussi au courant de la situation. C'est le moment que choisissent les flics pour se casser alors qu'un groupe de plus de 20 personnes nous rejoint suite à un arbre téléphonique improvisé.
le premier test tourne à notre avantage : "la poudrière" 1 / police 0
cette journée a permit de se rendre compte aussi bien de la détérmination de la police que du large soutien dont dispose le collectif d'habitantEs à Nantes (une quarantaine de personnes mobilisées)...
C'est aussi l'occasion de constater les contradictions de l'état francais qui quelques jours plutôt financait le FSE et n'hésite pas ici par la violence à intimider un groupe de militants ayant pour but de mettre en pratique leur utopie...
affaire à suivre
ps si vous voulez contacter le collectif: lapoudriere@squat.net
mas