Nanterre: Liberté pour Sébastien ! Vigiles hors des facs !


Hier [mardi 16 novembre 2004], le mouvement de solidarité avec Sébastien Schifres, en détention provisoire depuis une semaine tenait une assemblée sauvage dans le hall du bâtiment D. Après la diffusion de l'information sur la fac, un cortège s'est dirigé vers le bâtiment B administratif pour réclamer la libération immédiate de Sébastien. La direction, afin éviter toute communication, avait lâchement ordonné aux vigiles de boucler le bâtiment et de rester à l'intérieur, sûrement de peur de ne pouvoir les empêcher de frapper les étudiants. Ceux-ci se sont alors dirigés vers la prison en réclament la destruction des murs des facs et des prisons.

Sébastien a été accusé par l'université sur témoignage des vigiles de « destruction de biens d'autrui » et de « violence en réunion » pour avoir soi-disant détruit le mur de séparation des bâtiments E et D et frappé six vigiles. Sébastien n'a pas participé à cette action, mais il a été désigné par les vigiles qui le connaissaient pour ses positions politiques. Lors de sa comparution immédiate qu'il a refusé, il fut donc accusé d'être le « grand leader » de cette manifestation.

Des étudiants et des professeurs proposent leurs témoignages pour sa défense, nous devons être nombreux à témoigner pour Sébastien face aux calomnies des vigiles, chiens de garde des institutions.

Ce procès ressemble tout à fait à un procès politique et confirme, comme chaque non-événements sur la fac, les intentions masquées des institutions et le renoncement servile de ses sujets. Ce mur est dernièrement le symbole du pouvoir dans la gestion des espaces et des « projets » de vies. Il appuie cette séparation des espaces (chaque bâtiment pour chaque discipline, pour chaque subventions, pour chaque entreprise, pour chaque industrie, pour chaque pou-voir…) et cette sélection des populations (chacun chez soi, chacun pour soi) projet individualiste de discrimination par excellence. A quand la sélection génétique du gentil petit étudiant !

La répression de toutes expressions de la contestation (cassage de table de presse, tabassage des mouvements d'occupation, fermeture de locaux de réunion, plaintes répétés contre des individus participant ou non à des mouvements politiques, désignations arbitraires de « responsables » des troubles à l'ordre publique…) affirme la nécessité aujourd'hui de tout mettre en œuvre pour :

La libération immédiate de Sébastien ; La destruction des murs qui cloisonnent les espaces de vies : La démission des vieilles institutions réactionnaires et fascisantes ; La suppression des polices et des vigiles sur les universités ;

TOUS AU PROCES MARDI 30 NOVEMBRE 14H TRIBUNAL DE NANTERRE, BD SOUFFLOT RER-A NANTERRE PREFECTURE

http://enrages-nanterre.freeservers.com

liberonsseb@hotmail.com


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