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Grenelle social. UMP et Verts main dans la main : rien d'étonnant Ils voudraient tous nous mettre au travail avec de nouvelles magouilles comptables. Or, ils savent très bien que le travail, il n'y en aura pas plus. Alors pourquoi tant d'acharnement ? Pourquoi ne pas laisser tranquille tous ceux qui pensent que boulot n'est pas égal à épanouissement ?

Tout simplement parce qu'ils soient de droite ou de gauche, les politiciens et leurs copains patrons préfèrent obtenir la paix sociale en faisant en sorte que l'on continue à gagner des salaires de misère tout en ayant comme seul horizon le travail que l'on a bien voulu nous donner. Et s'ils veulent nous faire travailler plus, ce n'est certainement pas pour que l'on y gagne quoi que ce soit.

On nous fait constamment peur avec ce chiffre de plusieurs millions de chômeurs, et en bons évangélistes, ils mettent en avant le prétexte du plein-emploi leur permettant de mieux faire passer cette pseudo nécessité où tout le monde devrait avoir sa place bien définie et bien légalisée dans notre charmante société.

Et ce n'est pas pour rien si une des personnes chargée de la mise en place de ces nouveaux mécanismes n'est autre qu'un type qui a récupéré une association humanitaire et qui maintenant veut nous foutre un nouveau truc sur le dos, le RSA, pour essayer d'obliger de mettre tout le monde au travail. Alors certes, cette société de merde, on la subit tous les jours, que l'on travaille ou pas. Personne ne peut en être réellement en dehors et l'exploitation de ce système capitaliste, on la connaît tous. Mais on sait aussi trop bien que l'engrenage actuel du travail nous atomise tellement que l'on ne va certainement pas se laisser faire.

Le Grenelle social participe à l'arsenal proposé par le gouvernement, en lien avec tous les partis et les directions syndicales, en passant au kärcher tout ce qui pourrait enrayer les rouages de cette société : par une chasse aux sans-papiers, par l'exclusion vers les périphéries des plus pauvres et de tous les indésirables par une augmentation des loyers, par un flicage présent à tous les coins de rue, etc. Et Voynet en bon élu, comme tous les autres, tuyau à la main, se donne à coeur joie de faire office de relais local.

L'immeuble récemment occupé de l'avenue Wilson à Montreuil n'a pas été pris d'assaut par des jeunes pour faire plaisir à certains. Cet immeuble, il se veut plus que jamais ouvert à tous ceux qui pensent que si la lutte ne vient pas à nous, il va bien falloir aller à elle. Passer à l'offensive en quelque sorte. Et les luttes, elles ne manquent pas.C'est bien pour une seule raison, et uniquement pour, que ce type d'occupation ne plaît pas aux autorités, ils voient venir un danger : que des gens puisse s'organiser en masse en dehors des partis et des syndicats foncièrement corrompus par le système. Mais si l'on avait un seul conseil à leur donner, c'est qu'ils apprennent avant tout notre bon vieux dicton. Un immeuble expulsé, ce sont dix autres lieux qui s'ouvrent. A Montreuil, comme ailleurs, la guerre sociale est en cours.

Dominique nique nique sa mère l'insertion !

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