Pour les fainéant-e-s, les pressé-e-s ou les sans-inspiration, voici quelques lignes à copier/coller, à défaut de mieux.
"Monsieur,
Je tiens à faire savoir notre vive opposition à la politique
répressive que vous menez à l'égard du squat de Montreal, et affirme
ma totale solidarité avec les squatteurs et squatteuses. Ici en
Europe, de nombreux réseaux, collectifs et individus suivent l'affaire
et manifestent leur indignation face à l'acharnement répressif qui
semble caractériser votre politique.
Nous espérons que vous saurez prendre en considération ces remarques
venant "de l'extérieur", et que les squatteurs et squatteuses de
Montreal pourront développer leurs projets en toute quiétude à
l'avenir."
Le mieux étant, bien-sūr, de pondre son propre blabla, rageur ou
pleurnichard selon l'humeur.
Nous avons besoin de votre aide pour faire pression sur la mairie de
Montréal dans la province de Québec, au Canada.
Comme vous le savez peut-être déjà, depuis moins d'un mois un squat
politique à été ouvert à Montréal, et la date de l'éviction est pour
demain, soit le mardi 4 septembre 2001.
Ce squat est d'une très grande importance pour nous, parce qu'en plus
de loger des gens qui n'ont pas d'autre place pour habiter et qu'en
plus de servir comme lieu de convergence libertaire, notamment avec
certains projet qui se dessinait dans celui-ci dernièrement, il s'agit
un peu d'une première dans notre coin de continent, ce qui fait que si
ce squat tient, il sera plus facile d'en ouvrir d'autre.
Comme la plus part d'entre vous ne pourrez pas vous rendre à Montréal
mardi le 4 septembre pour empêcher physiquement la police de vider les
lieux, nous vous demandons de bombarder le conseil exécutif de la
ville de Montréal avec fax, email et téléphone.
Malheureusement, nous n'avons pas de lettre type, alors nous comptons
sur votre inspiration pour composer une lettre d'appui.
Le numéro de fax du comité exécutif de la ville de Montréal est le :
514-872-2379
Vous pouvez adressez votre fax au Comité exécutif de la ville de
Montréal, au maire Pierre Bourque, ou au responsable du dossier,
Armand Fichaud, ou bien sur les trois en même temps.