Grenoble: Bref récit de l'expulsion du Sunset


Vers 16h15 le jeudi 2 octobre 2008, soit un quart d'heure après la publication d'un mail donnant quelques infos sur la situation du nouveau squat "Le Sunset", celui-ci était expulsé en mode barbare par la police nationale.
http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&id=7567

Rappelons que la bonne mairie de gauche de Grenoble est propriétaire des lieux et que c'est sur sa demande expresse que la police est intervenue.

Les flics sont arrivés nombreux (au moins six ou sept voitures et deux ou trois fourgons), armés de leurs habituelles matraques et tonfas, plus flashballs et chiens.

Les squatteur-euse-s se sont réfugié-e-s sur le toit pour résister à l'expulsion, mais cela n'aura malheureusement rien retardé, puisque les flics ont frappé à la porte d'une voisine dont une des fenêtres menait juste au-dessus du toit du squat... C'est semble-t-il une petite fille de 11 ans qui a ouvert à la police, la maman étant absente à ce moment-là !

Sur le toit, les squatteur-euse-s se sont fait frapper et re-frapper, puis les flics les ont tiré-e-s par les pieds pour les faire descendre !

Pendant ce temps, une bonne cinquantaine de personnes étaient rassemblées en bas et criaient "non aux expulsions".

Lorsque la douzaine de personnes présentes dans le squat à ce moment-là se sont fait embarquer par la police, direction la garde-à-v', plusieurs personnes ont tenté de barrer la route au fourgon de police, déclenchant un tonnerre de coups de matraque de la part des flics anti-émeute présents: plusieurs personnes ont été légèrement blessées, l'une d'entre elles avaient notamment la tête en sang.

"Libérez nos camarades !"

Quelques containers / poubelles ont été renversés, mais la rage était plutôt du côté policier aujourd'hui, puisque ceux-ci ont à nouveau repoussé le groupe de personnes venu soutenir les squatteur-euse-s.

Quelques médias étaient présents sur place, vous pourrez certainement lire quelques mauvais articles par ailleurs et voir quelques photos aussi...

A noter qu'un des flics a passé son temps à filmer tout le monde avec une caméra du genre high-tech, super zoom et compagnie. Se masquer est donc plus que jamais de bon augure.

Ni Sarko ni Destot, insurrection !


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