Grenoble: Le maire Destot, pris à partie au Jardin de Ville


Trouvé sur http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&id=2194

Le maire de Grenoble, Destot, pris à partie au Jardin de Ville

écrit le 18 mars 2006

Après la manif contre le CPE, des gens se sont retrouvés plus ou moins par hasard au Jardin de Ville, où ils ont croisé sur leur chemin un certain Michel Destot !

Celui-ci se trouvait là pour la campagne "Grenoble contre le racisme et pour l’égalité", ce qui est un comble quand on sait que la mairie n'a aucun remords à expulser des gens de toutes origines de leurs logements (notamment des sans-papiers) ou carrément à se rendre complice de l'expulsion de France de personnes sans-papiers.

Tout cela lui a été signifié par les manifestants arrivés là par hasard, ceux-ci entonnant quelques slogans du style "Ni Sarko ni Destot, autogestion" ou "Ni Destot ni Carignon, autogestion", faisant écho aussi bien avec la lutte contre la destruction du parc Mistral en 2003-2004 qu'avec la manif du jour contre le CPE et son monde...

Aussi, des remarques lui ont été lancées sur le financement de cette campagne contre le racisme, puisqu'une somme dérisoire d'argent a été sortie pour cela (et au final pourquoi ? surtout pour l'image de la mairie, non ?) tandis que pour l'inauguration de Minatec le 1er juin, 600 000 euros sont dépensés pour accueillir Chirac (certes, pas seulement par la Mairie, aussi par le Conseil Général, etc.).

Destot est alors allé se cacher, honteusement, sous les cris de la plèbe: "Allez casse-toi, monsieur l'maire, casse-toi, t'as rien à faire ici !".

Par ailleurs, il se dit que Monsieur Destot habite dans un immeuble non loin de la MC2 (ex-Cargo), donc pas si loin de la Villeneuve que ça... La co-propriété de son immeuble le pousse à partir habiter ailleurs parce qu'il arrive assez souvent que sa boîte aux lettres soit attaquée, ou le hall d'immeuble. Parfois, des gens ont la décence d'aller y déposer de la merde, en hommage au maire.

Même les bourgeois de Grenoble vont finir par le crier: "Allez casse-toi, monsieur l'maire, casse-toi, t'as rien à faire ici !".

Expulse bien, qui expulsera le dernier...

http://www.grenoble.fr/jsp/site/Portal.jsp?article_id=825&portlet_id=1228
http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&id=1988

anonyme


retour