Grenoble: Un collectif de garçons vient d'ouvrir un squat non-mixte |
Plop,
Depuis quelques jours, un collectif de garçons souhaitant vivre en non-mixité pour un temps occupe une maison, de façon parfaitement illégale, quelque part à Grenoble. Avec un jardin, tout aussi charmant, soit dit en passant.
Il est à noter que la maison en question était vide, ce qui a considérablement simplifié notre installation. Vide depuis combien de temps ? Euh, on s'en fout, non ?
La maréchaussée n'a pas encore pointé le bout de son nez, mais ça ne saurait tarder.
Une expulsion, dix expropriations !
Ciao,
intrigeri
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Samedi 14 mai 2005, 1h06
Le flic n'apprécie pas le squatteur (qui le lui rend bien)
Ou
Les flics s'excitent sur le nouveau squat à Gre
A l'heure ou les habitants fatigués de cette nouvelle maison occupée
grignobloise se préparaient à manger, ce vendredi 13 mai, vers 20h, deux
bagnoles de la police nationale se garent dans la rue. Les flics, sans
doute appelés par un quelconque voisin ou passant, sont
agressifs. Après les questions-réponses d'usage ("-vous avez un
représentant? -non", "-vous pouvez sortir de la maison? -non"), les menaces
de leur part commencent à fuser, à mesure qu'ils constatent que les
occupants sont bien barricadés. Entre autre, ils proposent en ricanant de
foutre le feu à la maison, de balancer des grenades lacrymos par les
fenêtres. Les occupants, calmes mais cagoulés, leur expliquent
froidement qu'ils
sont censés connaître la procédure, qu'une expulsion ne pourra être
pratiquée qu'après plainte du propriétaire (Actis, bâilleur de logements
"sociaux" grrrnoblois), et sur décision du tribunal exécutoire de grande
instance… Mais ça énerve la flicaille, alors une partie des agents font
le tour de
la maison, sautent dans le jardin en passant par le toit de
l'appentis, et
se heurtent à de nouvelles barricades, ils sont vénères, tapent un peu
partout sur les portes, mais à flic mal équipé, flic dépité (à tel point
que quand ils menacent de tout défoncer et qu'il leur est répondu qu'ils
peuvent toujours courir, l'un d'eux se met à crier "ya outrage, ya
outrage!"), alors ils se tirent du jardin. A ce moment là un
rassemblement de soutien aux occupants d'une trentaine
de personnes est présent dans la rue où reste postée une voiture avec ses
quatre flics. Ils ont contrôlé l'identité des quatre premièr-e-s
camarades arrivé-e-s
sur les lieux, et fouillé un seul d'entre eux, comme par hasard le plus
foncé de peau… Après être resté nous observer vénères et à attendre des
ordres pendant une
bonne demi-heure de plus, ils claquent leurs portes et se cassent, non
sans avoir menacés les occupants de moult contrôles d'identités et autres
joyeusetés à la sortie de la maison dans les temps qui viennent. Ouai,
ouai.
La maison tient le coup, au moins jusqu'à une expulsion plus "légale" et
surtout plus équipée. Les occupants n'en sortiront que contraints et
forcés, qu'on se le dise.
En attendant, la police expulse, si on l'expulsait de nos vies? Il faudra plus de quatre flics à mains nues pour nous dégager d'la rue.
barricade et basilic
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i, b & b