Grenoble: Deux squatteureuses en procès, suite et fin ! |
Le mercredi 11 mars 2009, deux squatteureuses passaient en procès pour dégradation. Illes avaient été arrété-e-s [à l'automne dernier] par la BAC devant un squat devenu connu pas la suite : le Caddie-Yack (38 rue Pascal)... La Brigade Anti-Criminalité avait tenté une expulsion en mode cow boy... Mais pas de bol : la police municipale avait déjà constaté l’occupation le matin même, et les autres squatteureuses étaient au dernier étage du bâtiment derrière une porte blindée !
Le 11 mars, en correctionnelle, illes étaient défendu-e-s par l’avocate Maître Vernay et son assistante. Elles demandaient la relaxe pour les deux personnes. De son côté le parquet demandait la relaxe pour l’un et une amende pour l’autre.
Beaucoup de personnes étaient venues en soutien, la salle d’audience était pleine et il y avait un rassemblement devant le tribunal pour visibiliser le procès avec des tracts, de la musique et une banderole contre les expulsions de logements...
Le 1er avril, le rendu du procès a été donné. Les deux personnes sont relaxées. Encore une fois, la mobilisation et la visibilisation du procès ont joué en la faveur des squatteureuses.
Ce n’est pas le premier procès contre des squatteureuses pour dégradation... Cette pratique aberrante devient assez courante : constater une dégradation, mettre les personnes en procès et les expulser dans le cadre d’une enquête de flagrant délit. Tous les moyens sont bons, même les moins légaux, pour essayer d’empêcher les squats et tenter de faire taire les discours contre la spéculation immobilière (entre autres).
Mais c’est vraiment pas de chance, parce qu’on ne va pas se taire et qu’on ne va pas arrêter non plus de squatter, ni de se mobiliser contre des procès-mascarades !
Bing