Grenoble, parc Mistral : "Discrètement", les travaux continuent pour le Grand Stade... |
Les travaux continuent, le parc Mistral est toujours "occupé" par des bulldozers qui travaillent à faire un socle solide pour le futur Granbd Stade de Grenoble... La palissade de plus de deux mètres est toujours là et la lutte contre le Stade pourrait / devrait continuer puisque les autorités semblent n'avoir rien entendu des protestations populaires.
Dans le "Dauphiné Libéré" du 8 juillet 2004 paraissait dans les pages "Sports" un article clâmant haut et fort "La Ligue 2, c'est oui !" avec une "belle photo" du maire avec son écharpe du GF-38...
"Entendu hier après-midi par la commission d'appel de la fédération, le GF-38 a obtenu le feu vert pour jouer en Ligue 2. Un examen de passage ardu mais réussi, en bonne partie grâce à Michel Destot [le maire de Grenoble] dont la présence à Paris a achevé de convaincre l'instance nationale". Aucun doute que des histoires de fric se cachent là-dessous, les enjeux financiers concernant le projet de Grand Stade tout comme ceux concernant l'existance d'une "importante" équipe de foot à Grenoble sont loin d'être anodins.
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Une chronologie intitulée "Un an de rebondissements au GF-38 (juin 2003 - juillet 2004)" revient sur le parcours houleux et louche du club de foot, sans aucun regard critique, bien entendu. Morceaux choisis :
" - 11 juin 2003, un nouveau président : le conseil de surveillance valide la candidature de Franck Dompietrini, pour succéder à Jean-Michel Berçot. Le nouveau président est ambitieux. "La Ligue 1, d'ici deux ou trois ans est un objectif. Mais je veux que le club véhicule une bonne image".
- 27 septembre [2003], les supporters s'emportent : nouvelle défaite, devant Niort (0-1) à Lesdiguières [l'actuel stade de foot de Grenoble], grâce à un but du Niortais Samuel Michel, par ailleurs le "M" de "BMB", principal actionnaire privé du GF-38. Les supporters déploient des banderoles très critiques - "tant d'argent pour si peu de talent", "joueurs, vous n'avez aucune valeur" - et sont amers après la rencontre. "Moi, je bosse 35 heures par semaine, on me demande d'être au top. Eux, c'est une heure et demie d'effort et ils n'en sont pas capables, c'est lamentable". Dominique Cuperly [l'entraîneur] s'interroge : "Ils sont à leur niveau, je vais réfléchir 48 heures pour évaluer le contexte dans lequel je suis."
- 18 octobre, la victoire : la spirale des mauvais résultats s'interrompt seulement à la douzième journée. Une victoire sur Le Havre (2-0) qui soulage même si le GF-38 est toujours reléguable.
- 12 novembre, plainte de l'UMP : le délégué départemental de l'UMP 38
porte plainte à l'encontre de BMB Conseils, agent de joueurs et actionnaire du club.
- 13 novembre, débat politique [et magouilles politiciennes ?] : attaque de l'UMP, contre-attaque de la Ville de Grenoble et du club, le débat se déplace sur les plans politique - le club est une Société d'Economie Mixte - et judiciaire.
- 2 avril [2004], incident autour de Grenoble-Saint-Etienne : Grenoble bouscule Saint-Etienne à Lesdiguières (2-2). Une fête populaire qui passe au second plan. Avant la rencontre, un supporter stéphanois est gravement blessé. Admis à l'hôpital dans un état critique après avoir reçu une décharge de fusil de chasse qui lui a touché une épaule, un plomb a également pénétré dans le crâne par une tempe. Il restera de longs jours dans le coma avant d'être transféré à Saint-Etienne.
- 5 mai, l'histoire s'accélère : un audit du service de la gestion déléguée à la Ville de Grenoble pointe de nombreuses erreurs graves de gestion (...). On évoque un déficit de 450 000 euros.
- 29 juin, le coup de semonce de la DNCG : trois semaines après avoir maintenu Grenoble, le gendarme financier prend une décision à l'opposé. Rétrogradé en National notamment pour ses problèmes financiers, le GF-38 accuse le coup puis réagit.
- 7 juillet, la réponse : Maintien en Ligue 2. Ouf ! "
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Même derrière les informations spectaculaires du "Dauphiné Libéré" concernant le club de foot de Grenoble se cachent d'autres magouilles politiciennes et une dépossession permanente des habitant-e-s de la ville de Grenoble du pouvoir de décision quant à ce qui s'y passe...
Le stade continue d'être mis en place, camouflé derrière des barrières et une honte probablement à peine consciente dans les têtes des hautes sphères du pouvoir local.
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Quelques liens :
- Sur la lutte autour du parc Mistral -> http://grenoble.squat.net/#parc
- Le football spectaculaire-marchand-> http://marseille.indymedia.org/news/2004/07/805.php
- Les arrières-pensées réactionnaires du sport -> http://infokiosques.net/article.php3?id_article=165
- Grand stade, Lunaparc de la Bastille :
deux méfaits du plan de développement de l'agglo -> http://pmo.erreur404.org/GrandStade.doc(à télécharger).
z.