Les squatteurs ont fait de la résistance passive, les flics n'y sont pas allé de main mortes... Comme cela a été dit dans d'autres articles sur ce site, le collectif de la Raie Manta en était à son troisième bâtiment occupé en peu de temps.

Le dernier a été évacué ce soir. La police est arrivée autour de 20h.

Les occupantEs ont fait de la résistance passive, en se couchant par terre à l'endroit où illes se trouvaient lors de l'arrivé des flics. D'autres ont réussi à monter sur les toits et à ralentir encore l'évacuation.

A l'extérieur, impossible de s'approcher assez du bâtiment pour voir ce qui s'y passe, même pour les journalistes.

Un des occupants a déjà été libéré, parce qu'ils ont cassé son insuline (médicament pour l'asthme) lors de l'évacuation.

Il a du aller faire un constat à l'hôpital. Il avait un poignet qui avait doublé de taille parce qu'il avait enflé et était ouvert à une cuisse. Ses lunettes ont aussi été cassées.

Selon ce qu'il a dit avant de se rendre à l'hôpital, c'est que les flics leur marchaient dessus (certains sur le visage) afin de les pousser à sortir d'eux-mêmes. Les occupantEs n'ont pas cédé et ont dû être porté-e-s.

Il semblerait que plusieurs autres soient également encore blessé-e-s, et devront aussi passer à l'hôpital lorsqu'illes sortiront...

Une garde à vue de 24h est prévue pour les personnes ayant fait de la résistance passive.

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Selon l'un des commentaires sur indymedia (https://ch.indymedia.org/fr/2010/11/78625.shtml),16 des 17 personnes arrêtées ont été relâchées.

Soutienau collectif de la Raie Manta

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