Etat des squats à Dijon


Les luttes libertaires dijonnaises de ces quelques dernières années ont été marquées par l'ouverture de squats. Au delà de la simple question du logement, il s'agissait, pour des lieux comme le Pamplemousse, la Courdémone, les Tanneries et d'autres, d'affirmer le caractère politique de l'occupation, comme réponse à la propriété privée et à la spéculation immobilière produisant des lieux à l'abandon, mais aussi comme volonté de créer des espaces de vie collective, d'expérimentation de l'autogestion et d'activités publiques variées.

Après la première vague d'expulsion de mars 2002, contre laquelle l'intersquat dijon s'était mobilisée pour une "semaine de résistance et de découverte des squats", d'autres ouvertures/expulsions ont eu lieu :

A l'heure actuelle, force est de constater que les squats à Dijon ne sont plus légion. Subsistent le Collectif #6, avec ses activités théâtre, écriture et bourse aux vêtements, et l'Espace autogéré des Tanneries, qui continue à multiplier les activités, en rupture avec les logiques de profit et de pouvoir.

Ne pas oublier, cependant, que "s'ils peuvent expulser nos maisons, ils ne peuvent effacer nos idées" !

Des infos restent disponibles sur http://squat.net/dijon A suivre...

la malokaliste <maloka@chez.com>


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