Chili: Solidarité avec les habitants de Penalolén |
L’HABITAT EST UN DROIT, PAS UN PRIVILEGE !
PLUS JAMAIS ALLEGADOS ! ! ! ! ! ! !
Des années d’humiliation, de violence et de postergation marque notre vie comme allegados(1). C’est pour cela que 600 familles, avec la ferme intention de pas mourrir sans maison, ont occupé ce terrain pour y construire dès maintenant tous nos rêves(2). Nous avons dit « Assez ! Plus jamais allegados ».
Nous sommes des centaines d’habitants, principalement des femmes, qui avons senti l’espoir dans nos coeurs en començant à nous organiser pour changer notre réalité. Elles furent nombreuses les marches, les réunions, et les accords avec la municipalité et le SERVIU pour trouver une solution à Peňalolen. Nous avons remplis tous les critères et étapes d’inscription et d’épargne exigés par le SERVIU, pour postuler à une allocation logement, mais les autorités nous ont démontrés que malgrés nos efforts, notre situation ne les sensibilisent pas.
Nous faisons partie de Penalolén, nous sommes nés ici, nos parents et nos grands-parents ont occupés ces terres luttant pour un logement à eux, s’eforçant d’aller de l’avant, mais aujourd’hui, la valeur des terrains de notre commune est tellement haute, que nous sommes tous obligés, les allegados, d’abandonner Penalolén si nous voulons notre propre maison. Des milliers de familles ont déjà du subir la ségrégation et ont du se rendre aux périféries, dans des lieux ou il n’y a ni travail, ni services minimums commes des hôpitaux, des écoles, etc.
Des milliers de voisins ont déjà du se separer de leurs êtres aimés, tout cela pourrait s’éviter avec la construction de logement sociaux pour la commune, mais ne correspond pas à la volonté du maire Claudio Orrego et du SERVIU qui prétendent construire de nouveaux logements et beaucoup plus. L’ex-terrain de Nassur est sur le point d’être délogé pour y faire pousser de l’herbe alors que nous avon besoin de maisons. En plus, il reste au moins 600 familles pour lesquelles aucune solution alternative de logement n’a encore été trouvé et qui vont être délogées par la force si elles ne s’en vont pas seules. Nous espérons que madame la Présidente Michelle Bachelet comprendra notre désir de logement digne et notre désespoir.
Nous remercions les organisations sociales et politiques qui nous appuient dans cette lutte, et aussi nous vous invitons toutes et tous à nous aider pour qu’existe le campement et pouvoir y construire un nouveau quartier digne et combatif.
MOUVEMENT D’ALLEGADOS EN LUTTE DE PENALOLEN.
A toutes les organisations sociales qui adhèrent à ce mouvement et qui désirent se prononcer contre le délogement de ces habitants, nous vous demandons de nous faire parvenir cette information et de nous remettre votre soutien à :
(1) Les allegados sont les gens obligés de vivre dans la maison d’amis ou
de la famille à cause du manque de logements accesibles à leur bourse.
(2) Voir archive: le week-end dernier, durant lequel Michelle
Bachelet devait assumer le poste de presidente du Chili, plusieurs comités
d’allegados ont du s’affronter à plus de 400 CRS parce qu’ils ont occupé un
terrain pour pouvoir y construire leurs maisons. Ils ont été délogés par
la force et la violence. Cependant, les familles de ces comités sont pas
moins déterminées à aller au bout de leurs action.
Solidarité et appui aux travailleurs sans domicile au Chili.
L’organisation populaire chilienne Lucha y Vivienda a besoin de la plus ample solidarité et du plus fort appui de la part de nos organisations sociales. Lucha y vivienda est né il y a un peu plus de deux ans et elle est composée de quelques 200 familles qui affrontent le problème de l’accès à l’habitat dont soufrent les habitants des zones urbaines. Dans la seule localité de Peňalolén, à Santiago du Chili, qui comptent 200 000 habitants (? ? ? ?), la Chambre Chilienne de la Construccion a calculé que 18 000 familles vivent en location ou bien sont allegados ( les « allegados » n’ont pas de domicile propre et logent dans la maison de quelqu’un de la famille où tous vivent empilés les uns sur les autres).
Lucha y Vivienda accuse d’être responsable de la difficile situation que
traversent les travailleurs et travailleuses sans logement :
- les entreprises immmobilières qui se dédicacent à contruire des habitats
pour les bourgeois, impossible à acheter pour des familles ouvrières ;
- les propriétaires des grandes extensions de terrains qui spéculent avec
les prix ;
- et l’Etat Chilien qui empêche les plus pauvres a accéder à des habitats
dignes, et dont les lois privilégient l’usure des entreprises.
La loi chilienne sur l’habitat, tant vantée, implique que les familles de travailleurs et travailleuses s’en aillent vivre loin des centres dans les cités « populaires » où se construisent des habitats de 28 mètres carrés.
Les revendications de Lucha y vivienda sont :
- construction d’habitats populaires de 60 mètres carrés avec 100 mètres
carrés de terrain.
- des côtes de paiement qui ne dépassent pas les 10% du salaire minimum
d’un ouvrier.
- une aide au logement spéciale pour les terrains les plus chers.
- Participation réelle des secteurs populaires dans la réforme urbaine.
- Non à l’expulsion des « sans domicile » de leur commune.
Les méthodes de Lucha y Vivienda sont l’action directe, l’ocupation
d’habitats ou de terrains pour y construire des maisons.
Les medias bourgeois ont initié une campagne de « dénonciation » des
activités de Lucha y Vivienda cherchant à empêcher son fonctionnement, à
rendre illégale son action, et à emprisonner ses militants.
L’Etat chilien suit les activités de Lucha y Vivienda et le 26 février,
jour ou elle avait prévu une occupation de terrain à Peňalolen, les
forces de l’ordre ont monté toute une opération pour empêcher sa
mobilisation.
Au Chili, les peines pour le délit d’usurpation sont de deux ans, mais
l’Etat chilien peut aussi accuser les référents du mouvement d’association
illicite, avec des peines de 30 ans.
Cependant comme toute lutte qui nait des nécessités les plus élémentaires
de notre peuple, elle ne s’arrêtera ni avec des menaces ni avec des
décrets, mais avec les réponses à ses justes revendications.
Et comme Lucha y Vivienda ne va pas abandonner ses revendications, les
camarades du peuple frère et combatif du Chili solicitent l’appui et la
solidarité de nos organisations populaires par rapport à l’occupation de
terrain qu’ils sont disposés à concrétiser.
Pour plus d’information (en castillan) :
www.aluchar.ouvaton.org
www.hommodolars.cl
La Comuna de Peñalolén debe ser reconocida por las gloriosas Tomas de terreno, única herramienta de lucha que ha expropiado a los ricos y poderosos hectáreas de terreno para la construcción de viviendas sociales, ya que son ellas mismas las que en un principio dieron vida a las primeras poblaciones del lugar.
PEÑALOLÉN
Fundada el 15 de Noviembre de 1984, Peñalolén podría ser considerada como
un todo dentro de algo pequeño: ambiente rural, poblaciones muy pobres y
condominios exclusivos. Allí está enclavada la "Villa Ecológica", lugar
elegante donde habita una gran cantidad de militantes y ex militantes de
izquierda light, que se oponen tenazmente a las tomas de tierras.
Población: 216.060 habitantes (Censo 2002).
- Mujeres: 105.528.
- Hombres: 110.532.
Población electoral: 93.842 personas.
Presenta uno de los índices más elevados de no inscripción electoral y de
abstención.
Comuna ubicada al sur - oriente de la provincia de Santiago y tiene una extensión de 54.9 kilómetros por hora.
Es una de las comunas más pobladas y con mayor crecimiento demográfico. En
el Censo de 1992 se calculaba una población de 179.781 personas, mientras
que en el año 2002 hubo un considerable aumento llegando a 216.060
habitantes.
Tiene una alta densidad poblacional: 7.913 habitantes por kilómetro
cuadrado, calculando sólo la superficie habitada. Actualmente habrían
51.542 viviendas y aproximadamente 18.000 FAMILIAS allegadas (es decir
multiplíquese por 3 personas por grupo familiar como mínimo). Esta última
cantidad es oficial, pero la realidad muestra que los allegados superan
cuatro, cinco o más veces esa cantidad.
LA CONTRADICCION ES EVIDENTE MIENTRAS LAS GRANDES INMOBILIARIAS Y LOS ESPECULADORES DE LOS TERRENOS CONSTRUYEN CASAS AISLADAS POR SOBRE LAS 350 UF, NUESTRO PUEBLO POBRE VIVE HACINADO EN GRUPOS DE APROXIMADAMENTE 15 PERSONAS POR TERRENO (4 FAMILIAS DENTRO DE UN MISMO ESPACIO).
Según la encuesta Casen, 7.484 personas estarían en situación de indigencia (su salario no alcanza para cubrir el grueso de la canasta básica de alimentos y por supuesto no tienen capacidad de ahorro), lo que representa el 3,5 por ciento de la población. En tanto, 33.402 se consideran pobres (su salario alcanza para cubrir la canasta básica pero tampoco tienen capacidad de ahorro), lo que corresponde al 15,7 por ciento. Pero estos datos son arreglados, ya que las autoridades intentan esconder la dramática realidad de esta comuna que solamente por las fotos de sus actuales campamentos y poblaciones que nacieron de TOMAS y OPERACIONES SITIO, puede compararse a una favela de Río de Janeiro o a un Soweto en Sudáfrica.
Entre el año 2001 y 2003, los ingresos del municipio han aumentado cerca de mil millones de pesos, llegando el año 2003 a tener un presupuesto de 9.123.771.551 de pesos. La gran mayoría de estos ingresos, cerca del 48 por ciento, proviene del Fondo Común Municipal y la otra fuente principal de recursos es el pago de permisos de circulación, lo que representan el 14,33 por ciento del presupuesto.
El impuesto territorial es la tercera fuente de ingresos, lo que ha aumentado en el último tiempo gracias a la entrada de nuevas viviendas y a la fiscalización realizada con impuestos internos, que significó incorporar a diversas casas que estaban exentas de impuestos, pero que habían hecho ampliaciones por lo que debían comenzar a pagar.
Con respecto a los gastos, el principal se refiere a bienes y servicios a la comunidad, con cerca del 35 por ciento de los egresos. En segundo lugar de importancia se encuentra el gasto en personal, donde se usa aproximadamente el 33 por ciento del presupuesto. Esto resulta un absurdo, ya que los fondos del municipio entonces no aparecen claros, ya que parte importante del personal cumple funciones burocráticas y aún de control de población. Que un municipio ocupe solamente la tercera parte de sus fondos hacia la comunidad es lo menos "extraño".
La fuerza de trabajo calculada por el INE en 2002 llegaría a un total de 94.610 personas, de las cuales 82.602 estarían ocupadas y 10.605 desocupadas. Pero esos son cálculos realizados sobre la base de que la economía informal sería un "empleo", por lo que hay que triplicar las cifras, llegándose en realidad casi un 30% de desocupación en cualquiera de sus poblaciones. Y si consideramos que la mayoría de los "con empleo" son temporales y precarios, observamos que la situación económica de la población es crítica.
De la población ocupada, cerca del 40 por ciento son personas calificadas como obreros o administrativos, y poco más del 20 por ciento son técnicos y profesionales, mientras que otro 20 por ciento está formado por personas no calificadas.
Las ramas de mayor ocupación son el comercio, la industria manufacturera, la actividad inmobiliaria, el servicio doméstico y la construcción.
Según informaciones del municipio, mensualmente cerca de 800 personas
llegan a pedir empleo. Sin embargo, se logra colocar efectivamente a muy
pocas personas y, generalmente, los empleos son temporales, como por
ejemplo pavimentación e instalación de luminarias.
MOVIMIENTO DE ALLEGADOS EN LUCHA.
SOLO ORGANIZADOS Y LUCHANDO CONSEGUIREMOS SOLUCION HABITACIONAL Y EL
CAMBIO SOCIAL.
¡¡¡ ARRIBA L@S QUE LUCHAN
Julia