En avril [2005], nous avons ouvert «La Mauvaise Herbe» toujours sur la presqu’île du port. La DDE et le préfet nous ont fait expulser par la police au bout de 3 semaines et demi…

Oui mais voilà… la mauvaise herbe finit toujours par repousser. Nous venons donc d’ouvrir un nouveau squat [décembre 2005]. «Mauvaise Herbe» a déménagé au 7 Rue de la Masse, prés du CHR.

Nous occupons ce lieu depuis plusieurs jours déjà. Il était ouvert, abandonné. Il est grand et en bon état. Il constitue le domicile d’un certain nombre de camarades. Nous n’en sommes pas expulsables sans procédure légale.

Ce lieu est aussi destiné à accueillir un centre d’activités culturelles, politiques, sociales (ateliers divers, projections-débats, diffusion de revues et textes subversifs, soirées, repas collectifs etc…).

POURQUOI ON OUVRE DES SQUATS ?

-Parce qu’on a plein de projets.

-Parce qu’il est absurde de ne pas profiter de lieux désaffectés même si la loi faite par ceux qui nous dominent dit qu’il est interdit de les occuper. De toutes façons, on est fauchéEs comme des millions d’autres personnes dans ce pays et on a pas de quoi les louer ou les acheter. Nos besoins sociaux s’opposent à la loi et au règne du fric.

-Parce que face au capitalisme qui pourrit nos vies et notre environnement, il faut se rencontrer, se rassembler, s’organiser. Nos squats se veulent des carrefours où l’on peut mettre en commun nos expériences, nos savoirs, nos moyens, nos envies pour résister, créer et saboter ce vieux monde inégalitaire et répressif.

-Parce que dans les squats, on trouve que la vie est plus riche, plus intense, moins emmerdante.

NOUS ORGANISONS DES JOURNEES «OUVERTES» DANS LE NOUVEAU SQUAT

SAMEDI 10 ET LE DIMANCHE 11 DECEMBRE 2005 de 14H à 18H

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Une bonne occasion de venir nous rencontrer, discuter autour d’un café, proposer des activités…

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Permanence ouvertes au public tous les mercredi, samedi et dimanche après-midi, de 14H à 18H.

E-mail: la_mauvaise_herbe@no-log.org

Tel : 06 33 77 83 81

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Faites circuler l’information.

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IPNS. Décembre 2005.

Gérard

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