LES CHARGES CONTRE LE MAGAZINE «˜INTERIM˜¯ ONT ETE ABANDONNEES |
Pendant les perquisitions qui ont duré six heures -les plus importantes à Berlin depuis la fin de la seconde guerre-, la police a confisqué 16 ordinateurs, 2178 disquettes, des posters représentant le ministre de lÆintérieur de droite de Berlin Jorg Schonbohm, et dÆautres publications. Il est maintenant certain quÆaucun objet justifiant une procédure criminelle nÆa été trouvé. Les avocats des accusés ont pu consulter les dossiers que la police avait constitués pour lÆaffaire, et ils ont constaté que les services de renseignements surveillaient «˜Interim˜¯ depuis 1989. Leurs activités se sont accrues en mai 1996, quand ils ont cru avoir trouvé lÆimprimerie du magazine. Des agents ont loué un appartement qui donnait sur lÆendroit, et ont commencé à le surveiller. En ao–t 96, des moyens «˜techniques˜¯ dÆobservation -peut-être des micros et des caméras- ont été utilisés. En novembre 96, la police a transporté à son quartier général une benne entiŠre de déchets, dans laquelle des «˜suspects˜¯ avaient jeté des publications.
La police a été incapable dÆy relever des empreintes digitales. Mais elle a continué sa surveillance, constituant des volumes entiers de rapports. Un avocat a défini les activités policiŠres comme «˜une compilation inutile de données˜¯, dont le seul but était de «˜créer une tension au sein de la mouvance gauchiste˜¯. Les autorités fédérales de Karlsruhe, qui supervisaient les opérations de Berlin, ont refusé de sÆexpliquer devant les médias, aprŠs que les poursuites contre «˜Interim˜¯ aient été abandonnées.
(Ecrit dÆaprŠs les articles des médias, février 1998)