Genève: Logement LA REUNION DU 21 MAI - Bistr’ok (RHINO)


LA REUNION DU 21 MAI - Bistr’ok - 20 h. PREPARATION DE LA MANIFESTATION SUR LE LOGEMENT DU 15 JUIN

PROCHAINE REUNION : MARDI 28 MAI AU B’OK, A 20H.

Maurice : président, ouvre la séance et donne l’ordre du jour : Sujet 1 : informations sur l’occupation du château de Malagny et le rassemblement organisé mercredi après-midi à la place St- Antoine. Sujet 2 : conséquences de ce qui s’est passé sur la manifestation du 15 juin Sujet 3 : comment diffuser les infos pour la manif du 15 juin : encart dans les journaux, déco, tract, etc. Un participant nous donne des informations sur Malagny : Des avocats vont faire tomber l’accusation fantaisiste de séquestration et libérer les 15 personnes encore détenues. Mercredi aura lieu un rendez-vous tranquille. Le bâtiment occupé appartient à une société en faillite, le Crédit Suisse qui en est le principal créancier l’a racheté. Il a été mis en vente mais sans succès à cause de son état déplorable.

Un couple de jardiniers habitent dans une dépendance et leur fils est au bénéfice d’un contrat de bail à usage. Philippe : plusieurs associations voulaient racheter.

Jean-Marc : 17 personnes en prison, qui sont aussi des acteurs, en quoi cela va-t-il influencer la manif ? Olivier : la pratique de tolérer les squatters est passée, il faut s’habituer à la situation actuelle qui a changé : personne n’a assisté aux deux réunions, celle à la Tour concernant l’occupation ratée et celle à Rhino sur le logement; il faut se regrouper et que des témoins assistent au rassemblement de mercredi et affirmer notre solidarité. Jean-Marc : l’idée que des gens respectables assistent est bonne. La police des squatts place des gens dans les maisons contre de l’argent et donne de faux baux. Il faut dénoncer ces pratiques. Philippe : la dernière occupation était la dernière d’une décennie squatt sans appui. : il n’a pas été tenu compte du changement, de l’accès au pouvoir du nouveau procureur, la droite a le pouvoir et ne s’en prive pas. Il faut remettre en cause les futures occupations. X : l’amie d’une fille encore en prison s’inquiète et est déçue qu’il y ait si peu de monde. Elle se demande aussi pourquoi les squatters du château avaient annoncé avant d’occuper leur intention de le faire et qu’il ne faut pas alors s’étonner du résultat. Yann : ils ont essayé de faire différemment. Elle : si c’est se jeter dans un piège, c’est débile. X. annoncer l’occupation, c’est se donner à la police. Daniela : tout ceci fait l’objet d’une autre réu, les gens intéressés ne sont pas venus. On en est au stade où les squatters ont été montrés comme des délinquants de première catégorie : comment raviver la conscience politique face à la montée de la répression ? X : durant la manif, si le mot squatter apparaît, on est remis en question. Maurice : et que devient la possibilité de faire une occupation à l’issue de la manif ? J-M : En quoi le durcissement va-t-il modifier l’objectif de la manif ? Faut-il transformer, modifier, moduler l’idée de l’occupation ? (Il n’y a pas de bons et de mauvais squatters, mais des squatters différents, c’est un faux débat.) Laetitia : il faut squatter, on poursuit tous le même combat. Guillaume . propose de parler concrètement de la manif. du 15 juin. Pour les partis et les squatts, ça ne va plus, à cause des loyers et de la répression : il propose un acte fort, une conférence de presse dans le lieu occupé lors de la manifestation. Karine : toute occupation sera anticipée. Daniela : aller discuter avec les flics est impossible. Olivier : une proposition claire a été faite à la dernière réu : des personnalités ont-elles été contactées ? Si non, le scénario tombe. Le symbole : 1. des politiques occupent 2. occupation symbolique ou permanente ? 3. Ouvert ? affiches ? Ou secret ? C. Bavarel(verts) . les Verts continuent à soutenir Rhino en tant que lieu culturel et d’habitat; ils soutiennent la manif, mais pour le soutien à l’occupation, il n’y a pas de feu vert du parti. P. Vanek (SolidaritéS) : les traiter de politiciens n’est pas correct, ce sont des militants qui appartiennent à un parti ! SolidaritéS soutient la manif, y compris l’occupation mais il faut définir la cible et les conditions, et pour la participation des «politiciens », pourquoi faire une dichotomie entre les politiciens et les autres, si les élus municipaux viennent, bon, mais ... Maurice : les politiciens sont de vrais acteurs, il est important que le geste de l’occupation par des politiques soit fait. JM . que ce soit les premiers à faire l’occupe, l’idée, le principe est acquis. Rémy Pagani : pas de problème pour occuper, mais il faut donner l’opportunité aux syndicalistes et autres acteurs de s’engager : mettre leur nom sur les portes pour protéger les squatters. Il est urgent de dénoncer la terreur du logement : locataire, tu dois payer ! Il n’y a pas seulement les squatters, mais toute la société qui est prise en otage. Sami Kanaan : (Socialistes) beaucoup de personnalités sont impliquées dans la problématique du logement. Le durcissement est pire que dans les années 80. La droite économique a moins de scrupules à foncer dans le tas pour faire valoir ses droits. La manière de faire doit être modifiée. La légitimité des squatts n’existe plus. L’occupation du 5 rue Rousseau a fait monter la cote des squatters, l’occupation du Château l’a fait s’effondrer, baisser et a causé un effet dommageable. Le mouvement squatt a dénoncé les abus, la spéculation. Un état d’urgence au sujet du logement a été décrété par le PS, mais il y a eu consensus pour éviter d’être au courant des logements vides. Et des pseudo-baux pour éviter les évacuations. La amanif du 15juin devra prouver aux gens qu’ils se sont fait avoir afin de recréer un front plus large. Que cherche-t-on à atteindre ? La décision du soutien à l’occupe n’est pas donné sans savoir exactement ce qui se passera.

Carlo Sommaruga (ASLOCA) : le mouvement des locataires est lié au mouvement squatt; il n’est pas limité au mouvements politiques ou syndicalistes. Quant à l’occupation, il faut se mettre d’accord sur l’objectif : revenir sur un squatt déjà vidé ou à rénover n’est pas le but : il faut insister sur un espace occupé de manière illicite par des surfaces commerciales, par exemples des bureaux qui ont l’apparence de la légalité mais sans décision formelle, des espaces commerciaux abusifs. Sami Kanaan: l’effet de la présence des députés et de leur effet médiatique n’exclut pas l’évacuation. La droite tient trois postes clés. Guillaume : propose l’image d’une manif fusée à plusieurs étages, où chacun trouve sa place. JM : il faut se mettre d’accord sur un objectif, trouver un symbole viable. Les locaux commerciaux sont un meilleur symbole que le Château. Daniela : à Guillaume Tell, la même chose a été faite il y a 2 ans. Fiasco. Guillaume : élisons un comité et parlons concret. Philippe : un petit groupe doit se former pour faire un projet (occupe). Il faut prévoir une opération de rechange si l’occupe doit être exclue : avocats véreux, crédit suisse ... Le comité devrait aussi être responsable d’un tract. Carlo S. (ASLOCA) : se pose la question de l’opportunité du gel des loyers, en fait malentendu, gel ne signifie pas grève, mais refus de hausse de loyer. Sami Kanaan : Un moyen de menacer un proprio est de verser le loyer sur un compte bloqué). Il faut Concrétiser l’état d’urgence en élaborant un texte qui matérialise constat et revendications. Guillaume Tell a eu lieu alors que la population était démobilisée. Il faut aller sur 2 ou 3 endroits où la situation est clairement abusive. Rémy P. : concret : faire un tract, 1 page. Problématiques : 1. hausse des loyers. 2. logements 3. expulsion des pauvres à la périphérie. Débat : quel type d’occupation ? Quel objectif ? L’occupation est une tradition. Les 3 au pouvoir veulent se faire les dents sur les locataires, essayons d’être subtils. Daniela : faire appliquer le droit de préemption pourrait être un des objectifs. Uta propose une occupe avec panneaux et affiches à l’intérieur et fête à l’extérieur. Sabine : utilisons les annonces dans la Tribune et tous les médias. JM.: diffuser l’annonce de la manif et les actions. Marco : propose de faire un texte à 5 ce soir mardi disponible vendredi. Philippe : on a un autre discours que celui de la Chambre immobilière. Yann : nous sommes un mouvement et non un parti de squatters qui réfléchit et agit. Il faudrait une structure où ce sont les individus qui parlent. JM : trouvons un nom fédérateur et rédigeons un manifeste. Philippe : rajoutons le soutien des associations au bas du tract. Sami : un nouveau nom sans antécédent et fédérateur. Daniela : ça sera Rhino. JM : non, Rhino a initié seulement. Yann : un nom qui laisse la place à tout le monde et supprime les clivages. Daniela : la manif est-elle autorisée ? Faut-il demander une autorisation ? Sabine : utilisons les outils à disposition : conférence de presse, etc Maurice : le délai du tract sera avant la prochaine réunion C. Bavarel : allons-nous initier quelque chose sans responsable ou une manif qui lance quelque chose qu’on peut tous entreprendre, concret ? P. Vanek : synthèse : 5-10 personnes pour faire un tract, provisoire, signé du nom du mouvement avec les noms des associations, partis, etc. qui soutiennent. JM : d’accord : groupe : Anne-Catherine, Maurice, Jean-Marc, Rémy Pagani, Sami, Carlo S. se proposent. Carlo : il faut trouver un dénominateur commun à tous les acteurs : ex : réappropriation du Centre par la puissance financière.

MANIF : PARCOURS sera décidé le mardi 28 juin, on propose le DEPART à l’ESPLANADE DU MONT BLANC, 14H, SAMEDI 15 JUIN RHINO DEMANDE L’AUTORISATION de manifester.

Philippe : Le SIB soutient, le syndicat des services publics aussi. Si l’objectif de la manif est l’occupe, il ne faut pas qu’elle finisse trop loin. Remue-méninges pour le nom du mouvement ! PROPOSITIONS : Action logement - juste besoin de toit - un toit citoyen -droit au toit - régie citoyenne - comment vivre sans toit - crise du logement parce qu’ils le veulent bien - toit pour tous, tous pour toit - société protectrice des espaces collectifs - MAISON en est où ? - le cri du logement - portes ouvertes logement - action populaire. locataire défends-toi réagis LDTR Contre les vampires de l’espace (mais si mais si, on va aussi créer une série télévisée spécialement pour cette manif !) Défends-toi - Bats-toit. Olivier propose deux noms : un sérieux et un jeu de mots, c’est accepté. Daniela rappelle qu’on a rien sans rien et que tout ça coûte des sous. Le groupe tract se charge aussi de concocter un budget. La réunion s’achève; le groupe Tract reste pour élaborer un premier texte. rendez-vous est donné au mardi 28 mai, au B’OK, à 20 heures.

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