Nantes: L'expulsion de la Gueule de Loup est terminée...


Suite d'un premier article paru sur:
http://squat.net/fr/news/nantes220110.html

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Point
vendredi 22 janvier 2010 - 15:55
Actuellement, tentatives de négociations toujours en cours avec les flics...
Nombreux moyens de pompiers sur place, qui tentent de sécuriser le batiment et les militants.
Plusieurs dizaines de flics (CRS) sur place, et médias locaux et nationaux.

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Combien de temps ?
vendredi 22 janvier 2010 - 17:11
Négociations, tensions, le temps file. Il fait froid, dans peu de temps, le jour va tomber rendant encore plus dangereux l'occupation du toit. Il faut absolument du monde pour prendre le relai : tant que les médias et les potes sont là pour soutenir, ça va, mais dès que les uns ou les autres viendront à manquer, les flics chargeront. Ils jouent la montre.
Ils ne sont surement pas sans savoir que 2 soirées de soutien ont lieu ce soir.
Mettre en place un roulement entre la Gueule du Loup, B17 et le Fouloir serait idéal pour tout le monde.

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Infos
vendredi 22 janvier 2010 - 18:39
Les occupants sont redescendus d'eux-même du toit du squat et ont été interpellés !

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Infos, suite
vendredi 22 janvier 2010 - 18:48
Donc, tout le monde est redescendu, il n'y a aucun blessé, et ils vont être auditionnés à Waldeck, sans GAV !
Rassemblement de soutien à Waldeck.

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Sortie
vendredi 22 janvier 2010 - 20:18
Les embarqué-e-s à Waldeck sont sorti-e-s après prise d'identité.

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Les affaires des expulsé-e-s
vendredi 22 janvier 2010 - 20:37
Les affaires des expulsé-e-s sont dans la rue. La nuit sera pluvieuse et les affaires vraisemblablement visitées. Que faire? Les flics montent la garde méchamment.
Nous sommes des voisins frustrés d'être si faibles devant cette ignominie urbaine d'un côté et la dégradation des conditions de vie que nous laissons à nos jeunes. J'ai comme un sentiment de révolte qui se réveille.
Il n'y a pas d'âge pour dire non.
Une maman (53 ans)

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Merci à toutes et à tous
samedi 23 janvier 2010 - 00:37
Le soutien reçu par les squatteureuses a été vivement apprécié. Les ami-e-s, les militant-e-s, les voisin-e-s et les gens de passage se sont réuni-e-s, outré-e-s de l'agissement des forces de l'ordre et de la justice, expulsant les pauvres pour le simple et seul bonheur des riches, montrant leur envie de rester dans le système répressif actuel. D'avantage, la démonstration de force et de virilité des chiens de l'état montre l'intensité des violences policières. D'un côté, ils viennent en meute pour une expulsion ; de l'autre, ils matraquent les gens venant soutenir leurs camarades. Et quel dommage que cette aide de ceux qui devraient être nos camarades que les pompiers ont donné à la police. Cependant, voir des soutiens comme celui de cette mère nous réchauffent tou-te-s le coeur. Tou-te-s sur ce trottoir, nous nous sommes mélangé-e-s, nous avons échangé nos points de vue, nos haines et nos envies. Ce qui s'est passé cette après-midi est honteux mais elle est quotidienne. Ce que nous avons vécu, nous l'avons déjà vécu à la maison précédente et nous le vivrons dans la prochaine. Ce que nous vivons souvent, d'autres le vivent tous les jours dans les ghettos contemporains. C'est grâce à la chaleur qui se dégage des moments où illes veulent nous faire sentir seul-e-s que nous espérons. Que nous vivons heureu-se-s.

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Good day today
samedi 23 janvier 2010 - 01:17
Quelques heures sur un toit ou sur un trottoir : pas grand chose mais l'impression qu'il s'est joué là quelque chose d'important. Beaucoup de monde venu en soutien, ou juste passant par là et échangeant quelques infos ou un bout de colère, assez en tous cas pour leur faire entendre que c'est pas si facile de nous virer, que pendant que les flics nous photographient à tour de bras pour la centième fois, nous aussi on les voit, rendant visible et explicite le sens de leur présence : rendre au notaire ce qui est au notaire et à ce monde de merde ce qui lui revient. Mais des maisons, des notaires et des trottoirs, il y en a plein d'autres. Ils nous donneront l'occasion d'autres belles journées...

Indymedia-Nantes


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