Lyon: Procès en appel d’une militante anti-Loppsi, le 11 février 2011


Le 16 décembre, au début de la mobilisation contre la LOPPSI, un campepement se met en place à Lyon sur la célèbre place Bellecour (le punishment park des manifs pour les retraites). Deux fourgons, une tente, un brasero, des pancartes. Les municipaux et les nationaux qui passent dans la soirée nous laissent nous installer. Mais à 6h du mat’, un RG vient se renseigner. On est clairs : non seulement on ne part pas mais en plus on attend des copains pour tracter dans la matinée et on espère l’arrivée d’autres camions toute la journée.

Les flics arrivent alors de plus en plus nombreux, appellent les pompiers pour éteindre le brasero sécurisé, embarquent le dernier camion à la fourrière et convoquent tout le monde (6 personnes) au commissariat pour audition. Christine provoque un peu plus que ses potes, c’est la garde à vue pour rébellion.

Puis s’ajoutent dégradation (coups de pieds dans le mur du comico) et refus de fichage (don d’ADN, de photo et d’empreintes digitales). Comparution immédiate 48h plus tard : 3 mois ferme sans mandat de dépôt.
Ce n’est pas assez pour le proc’ qui avait réclamé 4 mois avec mandat. Il fait donc appel.

Elle passe à la Cour d’appel de Lyon (qui a très mauvaise réputation) vendredi 11 février à partir de 13h30.

Le collectif anti-LOPPSI appelle à la soutenir dès 13h devant la Cour d’appel, sur les quais de Saône, quartier St-Jean.

nn


retour