Grenoble: Quelques activités à venir, à la Nyack, au 102 et à la Isla Boulita


Vendredi 27 mars 2009 à 20h30, boum à la Nyak, 14 rue de St-Nizier à Fontaine.

En rouge et noir, j’exilerai ma peur, j’irai plus haut que ces montagnes de douleurs...

Toi qui dessines au fond de ton ennui les notes d’une mélodie / Une musique sans accord majeur c’est une piste sans danseur / Mais si tu ranges dans ces moments-là dans un placard tes idées noires / Les notes pourront se danser et nous reviendrons les chanter

Nous, tout ce qu’on veut c’est être heureux, être heureux avant d’être vieux

Est-ce que tu viens pour les vacances ? Nous on n’a pas changé d’adresse !

En tout cas, on sera à la Nyak vendredi soir pour la Boum spéciale années 80 ! Alors t’as qu’à venir !

http://grenoble.indymedia.org/IMG/pdf/Boum80.pdf

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Mardi 31 mars 2009 à 20h30, au 102 (rue d'Alembert, à Grenoble), "Sur la langue de ma mère !", carte blanche à Nadia Mokaddem.

Nous avons rencontré Nadia Mokaddem, l’année dernière à l’école de réalisation documentaire de Lussas. Il y avait dans son film de fin d’études, “Sur la langue de ma mère” quelque chose de détonnant et de maladroit qui nous a touché : cet art de rater son film mais de retomber sur ses pattes... cette justesse à se mettre en danger et à parler l’air de rien de choses profondes : l’immigration, la transmission, la préparation d’un couscous entre femmes, les histoires d’amour... Tout ça nous a donné l’envie de la rencontrer. Ainsi nous lui avons proposer de construire autour de son film, une soirée de cinéma, une carte blanche...

“Pour 2009, je vous souhaite à tous et toutes que quelqu’un vous offre une carte blanche... Au début c’était trop. Trop de liberté d’un coup vous asphyxie ; ai-je la culture cinématographique suffisante ? Pourquoi moi ? Comment bien choisir ? Et je me suis rendue compte de cette constante du doute à être légitime quand on est femme et combien l’autocensure est devenue la meilleure alliée d’un système qui ronge nos aspirations à vivre libres. À l’heure où je vous parle d’ailleurs, je me bats encore pour qu’une des réalisatrices débutantes comme moi ne s’autocensure pas et accepte de montrer un petit film que je trouve beau. Ce film s’appelle Ostentation, elle s’appelle Samia Hamouche, peut-être que vous ne le verrez pas ou peut-être remonté tout comme j’essaierai de remonter un petit film que j’aimerais vous montrer. J’aimerais aussi qu’on revoit un vieux cinétract d’Agnès Varda sur les femmes. Et j’aimerais surtout beaucoup qu’on discute ensemble après tout cela, du geste documentaire et de cette difficulté à oser dire, oser montrer en toute maladresse. On m’avait demandé quatre lignes, je ne sais pas faire : que Gute Nacht se débrouille avec mes excès... Après tout n’ai-je pas carte blanche ?”
– Nadia Mokaddem

- Sur la langue de ma mère ! de Nadia Mokaddem (France, 2008, dvcam, 20’)
- Inch’allah glick de Nadia Mokaddem (France, 2007, dvcam, 19’)
- Réponses de femmes d’Agnès Varda (France, 1977, 16 mm sur dvd, 8’)
+ documentaires sonores et autres surprises

Ouverture des portes à 20h pour boire et manger /// Début de la projection à 20h30
Le cinéma au 102 c’est le collectif Gute Nacht !

http://grenoble.indymedia.org/local/cache-vignettes/L400xH570/Fem3bis-3c993.jpg

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Jeudi 9 avril 2009 à 20h15, à la Isla boulita (19 rue Blanche Monier, tram B, arrêt Ile verte), projection dans le cadre du cycle "culture pédé" du film "Le droit du plus fort".

Cycle #2

Parce que dans cette société “tolérante” où "enculé" reste encore une des insultes préférées et dans laquelle les trans, les pédés et les gouines subissent encore des humiliations et des violences à l’école, dans la famille, dans la rue... le manque de lieux de sociabilisation non-hétéro et non-marchands est palpable... ...construisons nos espaces d’autonomie !

Le cycle continue... et cette fois on plonge dans l’histoire du cinéma gay, avec des films cultes faits par des réalisateurs pédés...

A partir de 20h15 entrée libre - table de presse sur place

"Le droit du plus fort" de R.W. Fassbinder (1974)
Après avoir gagné quelques millions à la loterie, Franz, prolétaire et chômeur, se lie à Eugen, jeune patron désargenté qui tente de lui inculquer les belles manières tout en renflouant ses finances...
Histoire d’un jeune homosexuel utilisé, spolié et méprisé par ses clients protecteurs.

g.


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